Tunvik (validée)

Nom : Tu n'as pas besoin de le connaître

Prénom : Tunvik

Surnom : Je les ai abandonnés car ils éveillaient de vieilles blessures

Age : Plus âgé que le plus vieux membre de ta famille.

Famille : Une sœur que j'aime et qui fut une mère pour moi

Sexe : Masculin

Rang : Prévôt

Description physique et moral : Comme tous ceux de ma race je suis grand mais un peu moins svelte car les travaux pour construire la ville ont légèrement modifiés ma physiologie. De plus, la vie hors de notre forêt fait que j'ai une peau hâlée. Mes cheveux sont d'un blond foncés et mes yeux sont bleus glace. Lors de ma fuite de la capitale elfe,une flèche ma laissé une cicatrice sur la joue. Je suis devenu patient avec l'expérience. J'aime m'améliorer, aider les autres et méditer pendant de longues heures. Cela ne m'empêche pas d'avoir un certain sens de l'humour. Dans ma jeunesse, je fus idéaliste et entier.

Pouvoirs : J'ai un don d'empathie. Je ressens les souffrances des autres et essaye de les aider. Ce pouvoir et censé assurer la justesse de mes conseils. En effet, si je causse du tord à quelqu'un j'en
deviens malade. Je suis un guérisseur pour pouvoir secourir un membre de la famille royale en cas d'attentat et je peux communiquer avec les animaux.

Equipement : Une lame qui ne sert pratiquement jamais et un bâton de bois gravé qui date du temps ou j'étais aux ordres du Roi.

Histoire : Je suis né pendant le règne de Térion, sixième roi d'Ilalle. Je suis le fils d'Anë, maître d'armes et de Lorélaï, membre de l'état major du roi. Ayant de part leur fonction un esprit pratique, ma sœur et moi apprîmes dès notre plus jeune âge l'escrime, l'histoire, la géographie ainsi que les sciences naturelles. Nous formions une famille heureuse. Le pays n'étant pas en guerre pour l'instant, mes parents restaient prêt de nous. Nous habitions un appartement confortable dans le château. Mais, alors que j'avais un peu plus de 10 ans, l'inévitable finit par se produire : mes parents furent envoyé dans le Nord pour empêcher une avancée des hommes. Le régiment revint un mois après, victorieux mais deux cheveux manquaient. Je pouvais lire sur tous les visages l'affliction. Lorsque l'un des aides de camps de ma mère descendit, je le pris par l'armure et le secouait. Il ne me regarda pas quand il lâcha d'une voix emplit de tristesse que mes parents n'étaient plus. Mon monde s'écroulait. Je ne pouvais y croire. Je lui dis qu'il mentait et qu'il devait retourner les chercher. Il refusa et me dit qu'ils avaient vaillamment combattus. Des larmes ruisselaient sur mes joues. Hurlant de douleur, je m'enfuis vers un lac dans la forêt où nous mangions souvent lors de mes premières années. Je me souvenais des chansons de ma mère et des rires de mon père et cela disparut par la faute du roi. Quelques minutes plus tard, les coupables étaient les hommes. Je n'entendis pas le Prévôt et ma sœur arriver. Je m'en rendis compte quand une main à forte poigne se posa sur mon épaule et qu'une voix que je connaissais me dit :

« - Rentrons. Tu ne dois pas rester ici trop longtemps. Je m'occuperais de toi et de ta sœur en mémoire de vos parents. Ils furent mes amis et je dois avoir des successeurs. »

Outré, je frappais l'homme et lui hurlais :

« - Comment pouvez-vous ? Jamais vous ne prendrez la place de mes parents ! Vous les avez envoyez à la mort. Assassin ! Ne vous remettez plus jamais sur mon chemin. »

Ma sœur s'approcha et me pris dans ses bras alors que des larmes perlaient de ses yeux que j'aime tant. Ensemble, nous pleurèrent la fin d'une époque, de l'insouciance. Quand ses larmes se furent tari, elle murmura à l'oreille :

« - Si tu veux rester avec moi, tu devras vivre avec Sirion. Je ne te demande pas de lui donner ton cœur mais de lui faire au moins confiance. Et puis, si nous devenons Prévôt pense que nous pourrons éviter des orphelins. »

Maura se releva et s'éloigna avec Sirion. Un instant plus tard, ma main se logeait dans la sienne et un sourire s'épanoui sur ses lèvres. Durant les semaines suivantes, même si le Prévôt faisait preuve d'attention et d'affection, j'éprouvais une méfiance qui s’exprima par une certaine insolence. Un soir, je fus réveillé par un courant d'air froid qui traversa ma chambre. J'ouvrais des yeux qui crurent à une illusion. Le spectre de ma mère flottait au dessus du sol. Elle me souriait et dit d'une voix douce :

« - Bonjour Tunvik, je suis heureuse de te voir.
- J'avais raison ! Je savais que tu reviendrais ! Dis je, exultant.
- Non mon amour, je n'appartiens plus à ce monde mais l'amour que tu as pour moi me permet de survivre dans ton cœur. Je te donnerai que ce conseil : accepte Sirion car c'est un homme bon qui prendra soin de toi. »

Après m'avoir envoyé un baiser, elle disparut. Le lendemain, je parlais de la vision à ma sœur qui se contenta de m'embrasser. Finalement, au fil des jours qui suivirent, j'appris à apprécier le Prévôt. Lorsqu'il jugeât que nous étions suffisamment remis de la mort de nos parents, Sirion commença à nous apprendre sa fonction. On commença par de longues séances de méditations qui nous permirent, après des mois d'entraînement, de communiquer avec les animaux. Puis, il nous enseigna la guérison, l'empathie et surtout la diplomatie et comment conseiller notre roi. Dix ans s'écoulèrent ainsi. Je venais de fêter mon vingt deuxième anniversaire quand notre protecteur nous annonça que nous devions reprendre le flambeau. Bien sûr, ça se fit en douceur. On commença par conseiller le roi sur des sujets ayant une moindre importance pour en fin arriver aux sujets cruciaux. Pour signifier notre entrée dans la fonction, Sirion nous sculpta à chacun un bâton que je possède toujours. Durant les premières années, rien ne se passa de notable. Puis, on eu vent de dissension entre les nains et les hommes. Nous nous n’y intéressions pas jusqu’à avant qu'un étrange personnage n'arrive à la Cour et demanda une audience privée au roi. Alors que l'homme disparaissait, Térion ordonnait d'envoyer des émissaires dans les capitales hommes et naines. L'affaire fut oubliée mais un des émissaires revint démembré avec une déclaration de guerre. Lorsque j'appris la nouvelle, je suis monté dans la salle du trône, furieux et j'ai hurlé qu'il avait donc rien appris de la mort de nos parents. Maura me clama avant d'essayer de raisonner le roi. Mais comme il refusait, nous nous sommes exilés. Vous connaissez la suite.